1-
Percer le fruit pour retirer les graines (trou rond de 15 mm)
2- Extraire les graines avec un fil de fer crocheté
Le fruit d'une taille de 20 cm contient à peu près 500 graines. Le nettoyage intérieur doit être soigné. Les anciens se servaient de gravillons. Introduits dans le fruit en secouant celui--ci comme les maracas par les musiciens, l'intérieur était propre.
3-
La pose des attaches pour la lanière est plus ou moins
laborieuse suivant le matériel utilisé. A
l'ancienne : il était utilisé de la liane, que
l'on trouve un peu partout dans notre région, ci-dessous vous pouvez observer des photos de cette plante :
Cueillie verte avec un diamètre de 5 à 7 mm et d'une longueur de 15 à 20 cm de long. Retirer la peau, ensuite les faire sécher (car il en faut quatre) deux mois. Cette matière étant de bois ce dilate au contact du liquide, donc accroît l'étanchéité du contenant. Dans notre région on trouve cette plante un peu partout. Les bouts de la liane sont évasés.
Il
faut percer 4 trous de chaque côté sur la circonférence
du fruit et au-dessus de l'axe du diamètre et centré
dans l'épaisseur du fruit.
En même temps que la mise en place de ces arceaux, il faut introduire un ou deux fils de lin de 1 mm 5 et 50 cm de long qui serviront à garnir ces arceaux . Un peu de colle néoprène dans chaque trou est souhaitable au moment du montage.
L'embellissement de ces arceaux se fait avec notre fil de lin.
Il y a plusieurs méthodes pour arrêter ce fil (à vous de trouver).
Il faut maintenant s'attaquer à la confection de la lanière.
Couper 9 bouts de fil de lin d'une longueur de 1m20.
Réunir
les 9 fils et les lier à une extrémité.
Tresser ces 9 fils trois par trois sur toute leur longueur. Pour un
résultat satisfaisant et agréable au toucher et la vue,
il ne faut pas trop serrer la tresse. Des essais sont nécessaires
pour obtenir une bonne souplesse.
Une
longueur de 1 m 20 est une bonne taille.
Cette taille permet de porter la gourde à l'épaule.
Créer les anneaux en cuivre. Les ajuster à chaque arceau. Il vous faudra donc 2 anneaux.
Il faut penser au bouchon. Récupérer le sur une de vos bonnes bouteille après l'avoir vidée. Le retailler d'une forme conique.
Le deuxième bouchon que l'on nomme (u canellu) est nécessaire pour pouvoir boire correctement. Sa fabrication est relativement simple.
Un
bout de bois rond de 5 cm de longueur et d'une grosseur égale
au bouchon en liège;il faut le percer au centre sur toute
sa longueur d'un trou de 6mm pour le passage du liquide et faire une
entaille de 3mm sur sa circonférence dans toute sa
longueur, ce qui sera le passage de l'air.
Ne pas oublier, pour ne pas le perdre, une attache reliée (fil) à un arceau.
Nous sommes presque à la fin de notre ouvrage.
Il reste à donner un aspect convenable à notre travail.
Une
petite coloration est nécessaire pour la beauté de
l'ustensile. Un vernis couleur chêne très foncé
est le plus proche de la couleur ancienne.
Cette
couleur était obtenue de deux manières: Par fumaison
dans le séchoir à châtaignes, ou par macération
dans du marc de raisin au moment des vendanges.
Les
gourdes de nos aïeuls étaient souvent gravées de
beaux dessins (portrait, animaux, paysages)
Il
est possible de faire autre chose avec la GOURDE
Voici un exemple peu courant.
Représentation de la pièce principale des habitations.
Le séchoir à châtaignes.